Krysfil |2015/2016 Tour de l'Atlantique Nord à bord d'un Sun Fizz

De Samos (Dodécanèse) à Peristera (Sporades)

Écrit par dans Mai 2023

Lundi 22, mardi 23, mercredi 24, jeudi 25, vendredi 26, samedi 27, dimanche 28 mai.

Lundi, nous reprenons le ferry dans l’autre sens, sous la pluie. Le taxi qui amène jusqu’à la marina de Pythagorio, est tout fier de nous présenter sa Peugeot 406 avec plus d’1 million de kilomètres au compteur. Ça laisse rêveur ! Nous sommes heureux de retrouver Krysfil et enfilons nos cirés pour quitter le point le plus à l’est de notre périple. Nous sortons de l’archipel du Dodécanèse pour l’archipel des Sporades au nord d’Athènes.

Mercredi, après deux jours de pluie et 24 heures de navigation, nous posons l’ancre, seuls au monde dans le sud de Skiros. Nous n’y resterons que le temps de récupérer de notre nuit en mer car pas de réseau !!! Et oui, on s’en passe volontiers mais là, nous en avons besoin pour discuter avec notre petite dernière Lison, de son stage de 2nde et avec Guénaëlle (la sœur ainée de Renan) et Bruno de leur arrivée. Nous les attendons jeudi mais ils ne sont pas sûrs de pouvoir attraper le ferry du soir. Les horaires des bus entre Athènes et Kymi puis la correspondance avec le ferry ne sont pas toujours très fiables sur internet. Donc, pour avoir du réseau, nous mouillons près de la marina Linaria qui ici, est juste un quai accueillant moins de 10 bateaux.

Le mouillage est tranquille et le soleil nous fait le plaisir d’être là !

Finalement, le ferry attend bien le bus d’Athènes dans lequel seront Guénaëlle et Bruno. En les attendant, le personnel du port nous aident à nous amarrer et nous installe un escalier pour sortir du bateau. Les grecques sont vraiment adorables et nous trouvons tout ce qu’il faut dans ce petit port.

L’arrivée du ferry est une vrai attraction. Le port est tellement petit qu’on ne pouvait imaginer qu’un ferry de cette taille puisse accoster et déverser un nombre incroyable de semi-remorques, de bus, de voitures et de passagers dont Guénaëlle et Bruno !

Vendredi, nous cherchons une batterie pour notre moteur car elle est définitivement morte. On nous dit de contacter le loueur de scooters. Finalement en plus de la batterie, nous lui louons 2 scooters pour la journée. Nous retrouvons nos 15 ans, enfin, surtout Renan !!! Et la batterie arrive avec le ferry du soir, ouf, nous sommes soulagés car cela veut dire que nous pouvons reprendre la mer le lendemain.

Samedi, après 17 miles, nous nous posons dans la réserve naturelle de Skanzoura. Notre seul voisin est un bateau du parc. Normalement, il est interdit d’y passer la nuit mais il nous l’autorise…

Dimanche, un autre mouillage dans une baie de la petite île de Peristera. Nous sommes toujours seuls au monde, ce n’est pas désagréable.

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De Leros à Samos en passant par la Turquie

Écrit par dans Mai 2023

Lundi 15, mardi 16, mercredi 17, jeudi 18, vendredi 19, samedi 20, dimanche 21 mai.

Nous quittons Leros. Cap sur Nisis Makronisi pour arriver en début d’après midi où nous mouillons au milieu des eaux turquoises de ce petit archipel. Nous en profitons pour nager dans ses eaux cristallines.

Nous repartons pour un dernier saut de puce afin de passer la nuit au mouillage de Marathos où nous serons bercés par les chèvres qui crapahutent en liberté sur les hauteurs.

Mardi, petite navigation sous le soleil, nous arrivons à Agathonisi après avoir péché une magnifique bonite, notre premier poisson depuis Marseille… Mouillage, baignade, nous finissons au port pour aller manger encore du poisson préparé par la patrone de la taverna « Georges » pour Renan , quant à moi, je dégusterai un ragoût de chèvre au citron, depuis le temps qu’on les voit courir en liberté sur les îles…

En remortant vers le nord, nous essayons de nous rapprocher le plus possible de Kusadasi, le port où nous devons faire notre entrée en Turquie. Pour cela nous sommes en contact avec Zeynep, la jeune turque que nous avons accueillie pendant 6 mois en 2013 lorsqu’elle était encore étudiante. Elle se renseigne pour nous faciliter les démarches et nous nous appercevons que le coût des marinas sont exhorbitants (plus de 100 euros la nuit sans eau ni électricité !), les formalités administratives dignes de l’état turc et ne parlons pas encore d’argent. La meilleur solution est de laisser le bateau à la marina de Pythagorio sur l’île de Samos. De là, nous prendrons un ferry pour Kusadasi où Zeynep viendra nous chercher, Krysfil nous attendra pendant 5 jours.

Mercredi, en posant le pied en Turquie, je ne peux m’empêcher de penser à mon frère Jean-Philippe (certains connaissent son histoire…) mais ce sentiment est vite effacé quand je vois Zeynep, le bonheur de la retrouver est plus fort…

Après 1h30 de route, nous arrivons dans son appartement à Izmir où ses parents nous attendent avec un bon repas. Nous faisons connaissance avec Umut (Espoir en français) son fils de 3 ans. Il n’est pas timide et communiquons rapidement !

Jeudi, Murat, le compagnon de Zeynep nous rejoint pour passer ces quatre jours ensemble. Et c’est parti pour la visite d’Izmir en métro. Nous passons une partie de la journée dans les ruelles du grand Bazaar. C’est un marché historique où l’on trouve toutes sortes de magasins. On peut trouver aussi toutes les grandes marques de luxe avec des prix très abordables !!!

Zeynep nous aide à négocier un immense lustre pour notre immense maison, dehors il tombe des trombes d’eau alors nous prenons notre temps. Le seul problème est que nous sommes à pied… Tant pis, on se débrouillera !

Le deux derniers jours, nous les passons à la maison d’été des parents de Zeynep près de Seferihisar en bord de mer, et visitons les alentours. Nous sommes impressionnés par Ephèse, carrefour du commerce en Méditerranée 1000 ans à 100 ans avant J-C. Ses vestiges, mis au jour, reflètent des siècles d’histoire de la Grèce antique à l’Empire romain.

Un peu plus loin, on peut voir la maison de la Vierge, lieu présumé de ses dernières années de vie et lieu de pèlerinage pour les chrétiens mais aussi les musulmans.

Ces quatre jours ont été intenses et mon anglais s’améliorait surtout en soirée après quelques verres de vin !!! Zeynep parle très bien français mais pas Murat. Nous avons été reçus comme des rois…

Dimanche soir, ils nous accompagnent jusqu’à la porte de notre RBN’B et attendent avec nous que notre hôte nous accueille. Zeynep nous sert d’interprète mais surtout elle voulait être rassurée car le quartier est très pauvre. La moitié des maisons sont à l’abandon mais habitées si elles n’ont pas encore brûlées, ou tout simplement effondrées.

C’est le cœur lourd que nous laissons Zeynep repartir. Elle m’a réconciliée avec ce pays qui nous a privés de mon frère…

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Un commentaire

  1. salut les cousins,

    Après l’anniversaire de Jaky et une partie de récit par les enfants et Francoise,
    j’ai rattrapé mon retard en vous lisant depuis le départ après avoir commencé par l’émouvante étape Turque.

    J’ai fait une carte en ligne car j’avais besoin de visualiser votre itinéraire et que je vais essayer de mettre à jours :

    http://google.com/maps/d/edit?mid=1–HSgFaJs7EubEdhUmHoUGN_xreWOmA

    J’ai vu qu’on pouvait aussi vous suivre sur :

    http://marinetraffic.com/fr/ais/home/shipid:7109373

    bYz’ et bon’vent à la provencale et au breton !

    alain marc 



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De Héraklion (Crête) à Leros (archipel du Dodécanèse)

Écrit par dans Mai 2023

Dimanche 7, lundi 8, mardi 9, mercredi 10, jeudi 11, vendredi12, samedi 13 mai, dimanche 14 mai.

Dimanche, le soleil est revenu sur Héraklion mais toujours beaucoup de vent. Renan fait une visite du moteur car il avait tendance à être capricieux au démarrage. Impôts, plein de gasoil et visite de la forteresse à l’entrée du port.

Les voisins nous invitent à dîner, nous passons une agréable soirée en leur compagnie et celle de leurs amis arrivés vendredi soir.

Lundi, le vent s’est calmé, nous larguons tous les amarres. Nous passons devant l’île Spinalonga où les lépreux y étaient « logés » de 1903 à 1957. Nous avons encore des rafales à 35 nœuds près des côtes… Nous trouvons un mouillage tranquille où nos seuls voisins sont des chèvres sur l’île de Kalydon.

Nous pensons très fort à notre Soizig qui fête ses 20 ans aujourd’hui. Bisous ma puce.

Mardi, nous quittons la Crête, direction l’archipel de Dodécanèse. Nous posons l’ancre dans une baie de Tilos après 24 heures de navigation assez confortable. Il n’y a que trois bateaux au mouillage et pas plus d’âmes qui vivent dans le petit village au dessus. La seule personne que nous rencontrons est la propriétaire d’une superette pleine à craquer (la superette!) où nous trouvons une très bonne Feta. Vive la salade grecque !!! Mais le soleil n’est toujours pas au rendez-vous…

On sent que les habitants préparent la venue des touristes. La peinture blanche pour les murs et la peinture bleue pour les volets et accessoires sont fraîches, les terrasses restaurées…

Jeudi, nous décidons de passer trois jours sur l’île de Kos à cause du fort vent, et oui, ça continue… L’amarrage se fait en posant l’ancre au milieu du port et en reculant jusqu’au quai entre 2 bateaux que l’agent du port, Pavlo, écartent pour nous faire une place. C’est toujours un peu floklorique mais nous sommes tranquilles pour les prochaines jours. Nous voisins à tribord sont des retraités français qui laissent leur bateau à l’année en Grèce et viennent naviguer au printemps et à l’automne. Ils ne sont pas les seuls à le faire…

Balade au site d’Asclépiéion, vaste sanctuaire consacré au dieu de la guérison, 400 ans AV JC, l’ancêtre de nos hôpitaux

La ville est animée et prépare les plages pour les futurs touristes. Nous trouvons beaucoup de parc à l’abandon où l’on peut voir, en écartant les herbes hautes, les ruines des temples grecs. En s’éloignant des rues touristiques, on peut manger de la bonne viande et faire laver son linge à moindre prix.

Dimanche, nous levons l’ancre et larguons les amarres toujours habillés de nos cirés, direction Leros. En arrivant nous pouvons enfin enfiler nos combinaisons de nage et passer du temps dans l’eau. Le printemps arrive t’il enfin?!

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De La Canée à Héraklion (Crête)

Écrit par dans Mai 2023

Dimanche 30 avril, lundi 1er, mardi 2, mercredi 3, jeudi 4, vendredi 5, samedi 6 mai.

Dimanche matin, nous rejoignons le port de la Canée (Chania) et amarrons le bateau au quai municipal pour la modique somme de 10 euros la nuit. Nous sommes à côté d’un autre bateau français qui était déjà au même mouillage lors de notre arrivée en Crête.

En fin de matinée, nous sommes ravis de retrouver Anne et Olivier. Leur nuit a été courte étant donné qu’ils ont atterri vers minuit et pris un bus tôt ce matin. Ils s’installent rapidement et allons déambuller dans les jolies rues de la vieille ville. Les habitants sont très chaleureux et accueillants.

Lundi, grande marche dans les Gorges de Samaria. Les garçons prennent un bus pour se rendre au départ de cette randonnée qui fait 16 km. C’est une grande descente vers la mer. Anne et moi prenons un autre bus qui nous amène à un port d’où nous prendrons un bateau pour Agia Rouméli, arrivée de la rando. C’est à partir de ce petit village coupé du monde que nous rejoindrons les garçons sur le chemin, Anne s’étant blessée au ski cet hiver, ne peut pas faire toute la rando.

En attendant le bateau du retour, étant curieux, nous achetons tous les produits locaux. Miel, huile d’olive, Raki au miel et cannelle et même du vin rouge et blanc dans des bouteilles en plastiques, avis aux amateurs !!!

Mardi, journée en voiture. Nous nous rendons à Balos Beach pointe nord-ouest où nous avons mouillé la première fois. Site magnifique, malheureusement la météo ne l’est pas et nous oblige à écourter notre pique-nique. En fait, ça sera comme cela toute la semaine, pluie et vent…

Mercredi, nous larguons les amarres. Et comme ça faisait longtemps, Renan est obligé de plonger car l’ancre que nous avons mouillée à l’avant du bateau est prise dans une chaîne.

La navigation commence au moteur avec 5 nœuds de vent et se finira avec des rafales à plus de 45 nœuds ! C’est avec un grand soulagement que nous arrivons au port de Réthymno où nous retrouvons Jacqueline et Jean-Marc, le bateau français, Dormillousse, que nous suivons (sans le vouloir) depuis notre arrivée en Crête. Vue du port, la ville n’est pas très jolie mais en s’enfonçant dans les rues, nous retrouvons un peu l’ambiance de la Canée.

Jeudi, nous trouvons un marché de légumes (petits pois à 3,5 euros), fruits, olives,… Bref, nous faisons le plein de bonnes choses à des prix défiant toutes concurrences. L’après-midi, visite de la forteresse puis préparation du dîner où nous invitons Jacqueline et Jean-Marc. En discutant, on s’aperçoit qu’ils ont fait la même école que Renan, celle de la Marine Marchande, et donc ont beaucoup de connaissance en commun. Ce monde est vraiment petit !

Vendredi, nous larguons les amarres tous habillés de haut en bas avec des cirés. C’est l’anniversaire d’Anne, je crois qu’elle s’en souviendra. Nous arrivons à Héraklion dans l’après-midi, pas de marinier pour nous accueillir donc nous nous amarrons au bout d’un ponton, ne sachant pas si nous y serons délogés. Dormillousse arrive quelques minutes après nous, sur le même ponton.

Comme nous ne trouvons pas de douche dans le port, nous mettons en route notre chauffe-eau. Le seul inconvénient est qu’il faut prendre la douche sur la plage arrière avec la météo qui va avec, c’est à dire beaucoup de vent et une température qui n’invite pas à se mettre en maillot… Joyeux anniversaire Anne!

Une fois propres, nous partons à la recherche d’un restaurant pour se remettre de toutes ces émotions et fêter dignement l’anniversaire d’Anne. Une chose est sûre est que nous mangeons très bien en Crête et pour pas trop cher.

Samedi, c’est encore sous la pluie, décidemment la semaine avait un thème, que nous visitons le site de Knossos et le musée de la ville. Bagages pour Anne et Olivier et dernier apéro avant leur départ avec Eric (un ami de mon frère) pilote chez Transavia, en escale pour une soirée. Chacun son moyen de transport pour se retrouver, c’est assez magique.

Anne et Olivier vont retrouver le soleil du sud de la France…

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3 Commentaires

  1. Coucou les voisins Gardannais superbe rencontre à Syracuse autour d’une mousse sur le bateau. Lus vous souhaitons une bonne continuation dans votre périple,bon vent . Michel & Solange

  2. Coucou les voyageurs marins,
    Nous découvrons avec joie vos dernières étapes. On vous embrasse fort depuis le Laos.
    Les voyageurs terriens 😘

  3. Que de chemin parcouru depuis ma dernière connexion !!!!
    Super.
    Je vous souhaite du bon vent et du soleil pour la suite…

    Bises :o))

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De Syracuse (Sicile) à lîle de Gramvousa (Crête)

Écrit par dans Avril 2023

Dimanche 23, lundi 24, mardi 25, mercredi 26, jeudi 27, vendredi 28, samedi 29 avril.

Après le départ de Sandrine et d’Olivier, nous mettons le cap sur Syracuse que Solange et Michel, nos anciens voisins, sont en train de visiter. Si nous n’arrivons pas trop tard, nous avons une chance de les voir…

Nous arrivons un peu avant 18h00 dans la marina où des bras s’agitent sur le quai ! Solange, Michel et leurs amis nous aident à accoster. Nous les embarquons à bord pour s’amarrer au ponton en face à la place qu’on nous attribue. Nous les invitons à boire l’apéro. Le retour sur les pontons flottants pour rejoindre le quai était un peu mouillé et remuait beaucoup, ceux-ci servaient de brise-lames !

Lundi, laverie et visite de Syracuse, l’île d’Ortygie, le centre historique. Cette ville ne désemplit jamais !

Renan surveille la météo pour pouvoir mettre les voiles en direction de la Crête. Nous décidons de partir mardi matin pour au moins 3 jours (400 milles).

La traversée commence au moteur, continue sous voile avec juste ce qu’il faut de vent pour avancer et pas trop de mer pour se faire secouer. Elle finit toutes voiles réduites avec une houle de 3 à 4 m, obligés de barrer car le pilote automatique n’étalait pas. Un peu fatigant…

Nous arrivons au bout 80 heures de mer dans un petit paradis, l’île de Gramvousa.

Malheureusement, les choses dont nous avons envie, c’est une douche, un repas et un gros dodo de 14 heures ! Cela ne m’était pas arrivé depuis plus de… 30 ans.

Nous nous rattrapons le lendemain, petite balade à terre et un peu de natation en combinaison de nage, dans une eau turquoise. L’eau est encore un peu froide pour moi sans combinaison.

Dans l’après-midi, nous rejoignons un mouillage en face de la Canée pour être prêts à accueillir nos amis de Trest Anne et Olivier dimanche matin.

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  1. De superbe photo pour un super voyage, gros bisou.

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De Palerme à Catane (Sicile)

Écrit par dans Avril 2023

Dimanche 16, lundi 17, mardi 18, mercredi 19, jeudi 20, vendredi 21, samedi 22, dimanche 23 avril.

Dimanche à 18h00, nous rejoignons Sandrine et Olivier à l’arrêt du bus qui les a amenés de l’aéroport. Nous descendons vite sur Krysfil pour déposer leurs bagages et profiter de la soirée dans les rues de Palerme.

Lundi est consacré à la visite de la Cathédrale Monreale à l’extérieur de la ville, accessible en bus pas toujours à l’heure…

Au retour nous passons devant un marchand de matelas et demandons s’il est possible d’acheter 2 matelas en 90 pour changer les nôtres de la cabine avant. Renan les avait faits en 2013, mais ils commençaient à être un peu trop ramollos. Il semble que nous ne soyons pas tout à fait au bon endroit, leurs matelas ne supporteront pas le découpage au couteau à pain que Renan leur réserve. Nous partons donc à travers les quartiers populaires de Palerme à la recherche de blocs de mousse pour tailler les fameux matelas… Ils nous serons livrés gratuitement 2 heures plus tard sur le quai où ils seront découpés et les anciens dispersés façon puzzle dans les poubelles environnantes. 

Mardi matin, nous mettons enfin les voiles en direction de Cefalu où nous arrivons après 7 heures de navigation. 

Petit mouillage et débarquement en canoë, nous voilà partis pour visiter la station balnéaire assez chique et prisée par les touristes. 

Mercredi, nous repartons cette fois pour Vulcano dans les îles éoliennes où nous débarquons vers 16h00 et partons à l’assaut du volcan. L’île est presque déserte. contrairement à Lipari, où nous passerons la nuit, qui se prépare à accueillir les futurs touristes. Peinture, nettoyage…

Petit plongeon dans le port (l’eau était très claire) pour Renan afin de récupérer le plastique de notre table qui empêche les assiettes de glisser. Il était tombé des mains d’Olivier qui le secouait après notre petit-déjeuner.

Puis visite et départ dans la soirée pour passer de détroit de Messine le lendemain matin.

Le spectacle que nous offrent les cachalots après le détroit, remonte le moral d’Olivier qui a l’estomac dans les chaussettes! Le vent s’est levé, nous tirons des bords avec une houle qui nous chahute. Ouf, nous arrivons au port de Riposto d’où, samedi, nous pourrons prendre un train pour la jolie ville de Taormina.

Dernière navigation en soirée pour Sandrine et Olivier vers Catane, ville très animée.

C’est avec un pincement au cœur que nous les laissons monter dans le taxi, dimanche matin, pour l’aéroport…

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  1. Salut les amis, vos photos sont magnifiques, ça donne envie de visiter la Sicile. Bon vent et à très bientôt pour la suite de vos aventures en méditerranée. La bise. Anne

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Palerme (Sicile)

Écrit par dans Avril 2023

Mercredi 12, jeudi 13, vendredi 14, samedi 15, dimanche 16 avril.

Après le plein de gasoil, nous nous posons enfin sur le quai des clubs d’aviron. Nous profitons de ces quelques jours qui nous séparent de l’arrivée de Sandrine et Olivier, pour nous reposer et commencer à visiter Palerme.

En traversant le marché, nous nous arrêtons pour goûter des brochettes de tripes, une des spécialités de Palerme, nous rencontrons 2 jeunes franco-canadiens curieux comme nous de découvrir de nouvelles saveurs. Malheureusement (et ça nous apprendra à ne pas demander le prix avant de consommer!), au moment de payer, nous nous apercevons que le prix n’est pas très honnête ! 15 euros les 2 brochettes, un peu plus loin, la même brochette en mode sandwich est à … 3 euros.

La rencontre avec Johan et Emile a largement compensé ce petit désagrément. Nous les invitons à dîner à bord où nous apprenons qu’ils travaillent à distance et profitent après Naples, de Palerme pour 1 mois. Grâce à eux, nous regardons les prix du café et de la pizza Margherita partout où nous passons, cela nous sert de référence.

Palerme est pleine de surprises. C’est une ville très très salle et cela n’a pas changé depuis notre passage en 2015. Ici il n’y a pas besoin de grèves pour voir les ordures débordées des poubelles. Mais les petites rues étroites sont agréables pour flâner et manger une pizza, un panino ou un gelato. Les églises sont somptueuses à l’intérieur et la Capella Palatina (Chapelle Palatine) magnifique.

Nous visitons également le Palazzo Frederico encore habité par les descendants de la famille, un vrai plongeon dans le passé.

La météo est mitigée, beaucoup de vent et un peu de pluie. La température est agréable en journée et fraîche la nuit, ça n’empêchent pas les moustiques de nous envahir.

Dimanche, préparation de la cabine « invités », nous attendons avec impatience Sandrine et Olivier.

Renan termine les nouvelles housses des coussins, nous voilà prêts pour recevoir nos « guests ».

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De Budelli (Sardaigne) à Palerme (Sicile)

Écrit par dans Avril 2023

Vendredi 7, samedi 8, dimanche 9, lundi 10, mardi 11, mercredi 12 avril.

Après notre petite escapade sur l’île de Budelli, nous allons ancrer pour la nuit dans la baie de Porto Liscia (nord Sardaigne), un spot pour tous les sports de glisse. Très venté avec une mer plate.

Samedi nous nous présentons dans un des ports du sud de Maddalena, Cala Gavetta et demandons une place. Nous sommes bien reçus par le marinier qui nous dit que les bureaux seront fermés jusqu’à mardi. Comment payer notre nuit ? Il nous répond « ciao ! ». Nous partirons le lendemain sans plus de paperasse…

Le quai est sur la rue principale et profitons du passage des voitures mais aussi de la musique des bars ! Nous dînons dans un restaurant qui est spécialisé dans la friture des fruits de mer, nous nous régalons de poulpe. J’essaie mon italien rudimentaire avec les serveurs mais heureusement, une serveuse parle parfaitement le français, ça aide. Car quand tu prononces « forchetta » à la francaise, ta fourchette ne vient pas ! Tant pis, je mange ma friture avec les doigts…

Dimanche matin, nous allons à la messe de Pâques qui est suivie d’une procession.

Nous quittons le port pour un mouillage dans le nord ouest de la Sardaigne, Cala Brandinghi près d’Olbia. La navigation entre les îles et la Sardaigne est un grand terrain de jeu et un vrai labyrinthe. Nous dégustons notre super repas pascal dans ce décors magnifique.

Nous voulons descendre sur la Sicile avant samedi. Renan regarde la météo pour savoir quelle est la meilleure période pour traverser. Finalement nous prenons la décision de ne pas descendre plus sur la Sardaigne mais de partir lundi matin.

Et c’est parti pour 48 heures de navigation. Le vent nous pousse par l’arrière puis par le travers. La traversée n’est pas désagréable mais c’est toujours un peu fatiguant. Pour faire passer le temps, nous lisons beaucoup et j’essaie de faire du pain. Je me dis qu’avec la température ça ne lèvera pas mais si, c’est trop bon!

Nous arrivons à 5h00 du matin mercredi au mouillage près du port de commerce où nous étions en 2015. Mais cette fois-ci après un petit dodo, nous irons à la marina du centre ville. Devant l’entrée du port, Renan aperçoit une tortue nageant à la surface et … un remorqueur!

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2 Commentaires

  1. Coucou Christel !

    C’est génial de voir ces images, de lire tes textes et de suivre votre beau périple ! ;o))
    Bon, j’ai pensé à toi ce matin au cours de Pump … j’imagine que cela ne te manque pas …
    Je suis admirative de savoir que tu as fait du pain, c’est appétissant ! Quel talent !
    Pour le reste, ce n’est que du rêve vu d’ici.

    Je vais être une lectrice régulière.
    Continue à donner des nouvelles et à nous faire partager ces paysages magnifiques.

    Bon vent et à bientôt via internet.

    Amitiés

  2. Ca y est vous y êtes pour de bon ! La météo semble clémente, tant mieux. Super de vous lire à notre tour. On vous embrasse
    Laure, Tibo et les enfants

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De Port de Bouc à l’île de Budelli (Sardaigne)

Écrit par dans Avril 2023

Dimanche 2 avril, grand pique-nique à la maison avec les amis, merci pour ce moment !

Lundi 3, mardi 4, mercredi 5, jeudi 6, vendredi 7 avril.

Lundi, derniers préparatifs et c’est un peu tard dans la soirée que nous partons avec la remorque pleine et Fanny pour ramener la voiture. Au bout de quelques kilomètres, demi-tour car nous avons oublié le bidon d’essence pour l’annexe. Arrivés à Port de Bouc, nous nous dépêchons de tout sortir de la voiture et la remorque pour libérer Fanny…

En montant à bord avec tous nos sacs, je m’aperçois qu’il n’y a pas les miens ! Heureusement qu’il y a maman ! Maman ! Allo maman…

Mardi rangement du bateau et les derniers bagages arrivent. Merci Maman !

Nous mettons enfin les voiles vers 13h00, dépassons le quai où sont amarrés les remorqueurs à bord desquels Renan travaille et quittons le golf de Fos où attendent une quarantaine de bateaux au mouillage.

Non, tu n’iras pas travailler!

Direction, on ne sait pas encore, Porquerolles, Corse, Sardaigne ? C’est un message qui va nous le dire, le passeport de Renan est enfin prêt ! Donc direction le Vieux Port de Marseille. C’est exotique comme première escale.

Après une nuit un peu fraîche (10°C dans le bateau), Renan fait l’aller-retour sur Aix en Provence avec la voiture de Max qui lui a prêté en arrivant à son travail. Il revient vers 10h00, son passeport en poche mais toujours pas celui de Lison.

Nous quittons Marseille et cette fois-ci, c’est la bonne, direction sud de la Corse. C’est parti pour un marathon de lecture.

Une belle lune nous accompagne les 2 nuits passées en mer, le vent nous porte et la température est : nous ne sommes pas en maillot ! Au petit matin, les reliefs de la Corse se dessinent puis disparaissent dans la brume. Finalement, nous ancrons dans un petit coin de paradis (à cette saison car je n’ose pas imaginer le monde en été) de l’île de Budelli, archipel de Maddalena, nord Sardaigne.

Ce qui nous change de notre dernier grand voyage est de n’être que 2 à bord, le bateau nous paraît grand et vide, les repas sont vite préparés et il faut mettre des lunettes pour faire le point sur la carte (pas des lunettes de soleil non, celles qui vous permet de voir tout ce qui est à portée de bras!!!) .

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Un commentaire

  1. Bah oui ma belle, on est plus en 2015 !
    Je suis rassurée. Il n’y a pas que chez les « Le » qu’on doit faire demi tour pour des petits oublis 😉

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Nouveau voyage, nouveau parcours

Écrit par dans Nord Méditerranée 2023, Partir

Nous voilà repartis pour de nouvelles aventures sur notre cher Krysfil, le voilier de mes parents. C’est un voilier de 1980, pas tout jeune mais qui nous permet de voyager au grès du vent. Ce voyage est un peu différent puisque nous partons que tous les 2 de début avril à fin août. Les enfants, en fonction de leurs études et activités, et des amis feront un bout de chemin avec nous tout au long de la croisière.

Le parcours sera le nord de la méditerranée, partant de Port de Bouc, notre port d’attache, passant par l’Italie et ses îles, la Crête, la Turquie puis retour par la Grèce, la Croatie, l’Italie et ses îles puis la Corse.

En Turquie, nous aimerions revoir Zeynep, la jeune fille que nous avons accueillie pendant 6 mois en 2013.

Pourquoi repartir? Et bien il ne faut pas attendre la retraite et Renan a accumulé 5 mois de congés depuis le début du Covid… profitons-en!

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